jeudi 15 octobre 2009


Nos recherches historiques avancent .

Nous recherchons tous éléments écrits , photos, dessins , nous permettant de reconstituer aussi exactement que possible les façades , les salles , et le réfectoire afin de réhabiliter en l'habitant le bâtiment dans l'état et les finitions originelles de 1868.

Merci de votre aide ...

A l'initiative de Victor Duruy, la loi de 1867 rendit l'école des filles obligatoires aux communes de 500 habitants.

Elle sera créée au bourg.


La séance du Conseil Municipal du 8 mars 1868 fait état de « la décision du conseil départemental en date du 28 octobre 1867 portant que la commune de Saint Nolff doit établir une école des filles et l'invite à réunir son conseil afin d'aviser aux moyens à employer pour remplir cette obligation ».


Le Conseil Municipal refuse tout d'abord, au motif qu'il s'est déjà surimposé depuis plusieurs années en vue de construire une maison commune qui servirait à la fois de maison d'école pour les garçons, qu'il possède à peu près les fonds nécessaires pour cette édification, demande l'ajournement de l'école des filles pour s'occuper spécialement de la maison d'école des garçons, projet depuis si longtemps formé et toujours resté en suspens.


Devant cette situation, la fabrique a très vraisemblablement organisé la construction du « vieux couvent ».


Le terrain, d'une contenance de 7a 31ca. Sur ce terrain, il y avait en 1860 des baraques en planches pour abriter les ouvriers (et leur famille) employés à la construction de la ligne de chemin de fer (d'où le nom de « ville-en-bois » qui a été conservé). Il fut offert par Jean Lous LE COURTOIS et Marie-Anne ARS son épouse. Le don fut autorisé par la Préfecture et accepté par le Conseil Paroissial, le 21 juin 1868.


L'immeuble fut construit avec les participations de artisans, des charrois bénévoles et matériaux fournis en partie par les paroissiens.


Pour l'enseignement, « le conseil à l'unanimité a demandé une institutrice congréganiste ». Cette école sera dirigée par les religieuses de la congrégation des Filles de Jésus de Kermaria. Mme de SOYER DE TALHOUET et l'abbé CAREL, vicaire, accompagné de deux hommes notables de la paroisse, se rendirent à Locminé chercher les religieuses avec leur mobilier, le 10 décembre 1868.

Mlle Louise LE STRAT (en religion Soeur Marie de Koska) en sera le première directrice et supérieure de la communauté qui comprenait par ailleurs une soeur, Mlle Marie Jeanne LE DEVENAT (Soeur Marie du Sacré-Coeur) nommée à l'emploi de pharmacienne et une autre, Mlle Marie LE PAIH (Soeur Saint Rémy) nommée pour le ménage.


La première supérieure y resta jusqu'à sa mort en 1898 et fut enterrée à Saint Nolff.

L'école débuta avec 11 élèves. En 1876, il y a 21 élèves.


Un petit pensionnat est créé, pour les très jeunes filles trop éloignées de l'école... En 1896, un recensement note la présence de 11 pensionnaires et de 4 religieuses.


En juin 1902, Combes donne l'ordre au préfet de procéder à la fermeture de toutes les écoles congréganistes. Le Conseil Municipal saisit le préfet et lui rend compte, le 12 juillet, que les soeurs de Saint Nolff ont dû abandonner leur école pour se réfugier à la maison mère de Kermaria. Le conseil constate qu'elles y sont depuis 34 ans (soit 1868) et demande le retour des religieuses.


Il refuse de rechercher un local pour installer l'institutrice laïque car les soeurs sont en onstance auprès du gouvernement pour obtenir l'autorisation de rouvrir l'école et de continuer leur classe comme par le passé... La même année, il émet un avis favorable pour leur retour mais aussi sollicite cette autorisation pour apaiser l'esprit de la population encore douloureusement émue de la fermeture...

es soeurs reviendront et le vieux couvent servira encore d'école et de pensionnat jusqu'en 1949. L'immeuble devenu trop ancien n'est plus adapté aux normes nouvelles. Il est décidé la construction d'un nouveau bâtiment plus proche du bourg. (.../...) Le 9 août 1948, la première pierre est posée. Les classes seront ouvertes le 27 septembre 1949 et l'inauguration officielle des nouveaux locaux aura lieu le 26 mars 1950, par Mgr LE BELLEC. (.../...)


La communauté de religieuses quittera Saint Nolff en 1981, malgré l'intervention me Monsieur HUMBERSOT, Maire de Saint Nolff, auprès de la Direction de la Congrégation des filles de Jésus. Soeur Josette LOISEL, de la Congrégation des Filles du Saint Esprit prendra désormais la direction de l'école pendant de nombreuses années. Ensuite, la direction de l'école sera assurée par des civils.







Notice historique d'après Tugdual KALVEZ de l'association GLAD SENOLF (2001)


Cadastre C587-588-589

L'habitation ne figure pas au cadastre de 1830 pour la bonne raison qu'elle fut construite en 1868. Le qualificatif qui lui est attribué est quelque peu usurpé comparé à Er Goh Velin ou Kozhkerig (15è s.).


Occupé par Mr et Mme DAUTE depuis 40 ans, cette propriété entourée d'un mur fut l'ancienne école des filles, tenue par des soeurs de Kermaria qui y logeaient ; elles étaient 4 ou 5.


Il y avait 2 classes, la petite dans le bâtiment le plus bas, côté Est : l'autre au rez-de-chaussée du grand bâtiment. La petite classe servait aussi de réfectoire.


Il y avait des pensionnaires et leur dortoir se trouvait dans les combles qui étaient dotés au Sud de 3 lucarnes à l'armature en bois, supprimées plus tard d'autorité par un couvreur estimant qu'il coûterait trop cher de les refaire.


Mmes Germaine LABBE (mère de l'actuel maire Joël LABBE) et Odette OILLIC (de Lesteno) y ont été élèves ; d'après cette dernière, la discipline y était sévère.


Le bâtiment Ouest est une solide habitation à 1étage surmonté d'un grenier, corniche en doucine. Le toît est à 4 pentes, munies de 2 hautes cheminées.


Côté Nord, il y a 2 fenêtres au rez-de-chaussée, 3 à l'étage et une lucarne à fronton triangulaire dans les combles. Décalée vers la droite : petite ouverture d'aération côté gauche sous le toît.


Côté Sud, 3 fenêtres à l'étage et une de chaque côté de l'entrée au rez-de-chaussée, tout comme le petit bâtiment, derrière lequel il y a un appentis.


Jardin agréable devant la maison dans lequel il y a une citerne pour recueillir l'eau de pluie tombant sur le toît.

dimanche 4 octobre 2009

détail charpente salle de classe


pignon est de la salle de classe niveau grenier



plancher grenier salle de classe



poinçon salle de classe




ancienne porte d'accès grenier salle de classe



pannes salle de classe sur pignon maison sur rampant coté nord



pannes




lucarne meunière coté sud



fermes

vue d'ensemble pignon est


chevrons pourris sud


pignon ouest de la salle de classe soit pignon est de la maison












MAISON PRINCIPALE

escalier maison palier combles





grenier nord est
chambre nord ouest
dortoir

lucarne nord



ferme de bout coté nord
ferme de bout est